Grand comme deux fois comme la France (1 267 000 km²), charnière entre l'Afrique du Nord et l'Afrique subsaharienne, le Niger est le pays du soleil, des sables et du vent.
Les trois quarts nord du pays ne sont qu'un désert chaud. Ailleurs, dans une bande d'à peine 200 km de large, au nord des frontières que le Niger partage avec le Bénin et le Nigeria, le grand vent de l'Harmattan (l'air de l'Est) insinue partout, d'octobre à mars, la poussière arrachée au Tibesti, au Ténéré et à l'Aïr.

À une période de chaleur particulièrement intense en avril mai, succède en juin l'arrivée des masses d'air humide et de la pluie. Si la saison est bonne, elles se maintiennent jusqu'en octobre.

En dehors du massif de l'Aïr qui culmine à 2022 m, le pays est constitué de plateaux, géologiquement antérieurs à l'ère primaire, entaillés de vallées pour la plupart fossiles. Les hommes se sont regroupés dans les creux, et au bord des rares cours d'eau, en particulier sur les bords du Niger, le "fleuve des fleuves".

Estimée à plus de 23 millions d'habitants au début des années 2020, la population du Niger a la plus forte croissance au monde avec un indice de fécondité qui s'élève à près de 8 enfants par femmes.

La capitale, Niamey (1 600 000 h.) et les capitales régionales Diffa, Agadez, Zinder, Maradi, Tahoua, Dosso et Tillabéri voient l'effectif de leur population croître à un rythme insoutenable (près de 10% par an) en matière de développement des équipements collectifs.

A la fois conséquence et cause d'une croissance démographique incontrôlée, le Niger appartient au groupe des cinq pays qui ont l'indice de développement humain le plus faible, c'est à dire dont les habitants sont les plus pauvres du monde.